Ssituée au cœur de la vallée de Montmorency, à un plus plus de 10 km au nord-ouest de Paris, Eaubonne est une commune du Val d'Oise. Elle est entourée d'Ermont, de Saint-Prix, de Montlignon, de Margency, d'Andilly, de Soisy-sous-Montmorency et de Saint-Gratien.
Eaubonne est bien desservie avec une Gare permettant l'accès à 3 gares parisiennes. Les Ecoles sont de bonne qualité, la vie sociale bien organisée avec nombre d'activités culturelles et sportives : musica eaubonne, médiathèque intégrée au réseau Valparisis... La ville organise chaque année le Salon du livre de la jeunesse.
La ville se modernise et se développe, notamment autour de la gare avec enfin des commerces nombreux et variés.
Le passage d'avion est bruyant et les rues ne sont pas bien entretenues.
Eaubonne présente un cadre de vie où la trame verte occupe près de 17 % du territoire, notamment grâce au parc du Vallon, au jardin de l’Impératrice et aux allées arborées du quartier de la Chesnaie. Les concentrations de particules fines restent inférieures à la moyenne départementale selon les campagnes de mesures Airparif, aidées par l’orientation des vents dominants depuis la forêt de Montmorency. Le prix médian de l’immobilier ancien s’établit autour de 4 300 €/m² pour une maison en 2024, valeur stable depuis trois ans, tandis que le logement social représente 25 % du parc, garantissant une mixité socio-professionnelle.
Le maillage scolaire comprend six écoles maternelles, cinq élémentaires, deux collèges et le lycée Louis-Armand aux filières STHR et STL très demandées. Le taux de réussite au baccalauréat atteint 96 % en 2024. La politique municipale met l’accent sur l’éducation artistique : 1 200 élèves fréquentent le conservatoire à rayonnement communal, où le cursus en techniques vocales attire un public intercommunal. Le centre aquatique Les portes de l’Oise complète une offre sportive remarquable dominée par le CDFAS (Centre départemental de formation et d’animation sportives) dont la piste indoor Stéphane-Diagana accueille chaque hiver des stages fédéraux d’athlétisme.
Le patrimoine bâti se distingue par le château de la Chesnaie, demeure néo-classique de 1771 autour de laquelle subsiste une orangerie, un miroir d’eau et un réseau de glacière. Tout près, l’église Saint-Pierre-Saint-Paul, remaniée au XIIIe siècle, renferme une Pietà polychrome de la fin du XVe, classée Monument historique. Il subsiste également plusieurs maisons d’artistes autour de l’avenue Saint-Lambert ; l’une d’elles hébergea Max Ernst lors de son séjour créatif en 1923.
La programmation culturelle annuelle se concentre dans l’Orange Bleue, salle modulable de 400 places qui reçoit jazz, théâtre de répertoire et conférences scientifiques. Le marché forain de la place de la Mairie, mercredi et samedi matin, met à l’honneur la belle de Gilly, variété de pomme cultivée dans les jardins ouvriers alentour. Côté sport, le Meeting indoor LIFA se tient chaque automne au CDFAS ; il réunit plus de 600 athlètes nationaux U20 et U23 ainsi qu’un plateau handisport, avec homologation World Athletics pour la chronométrie électronique. Le club Eaubonne Olympique Tennis de Table évolue en Nationale 1 masculine, attirant un public familial lors des rencontres dominicales.
La toponymie d’Eaubonne s’ancre dans l’hydronyme " bonne eau ", rappel des sources ferrugineuses exploitées jusqu’au début du XXe siècle pour traiter l’anémie. L’une de ces sources, captée rue du Général-Leclerc, fournissait 2 000 l/h à 12 °C et alimentait un établissement thermal dont il reste une rotonde classée.
Plusieurs personnalités sont nées ou ont grandi ici : le photographe Patrick Demarchelier (1943 - 2022), l’ingénieur du CERN Pierre Darriulat et l’artiste multimédia Loris Gréaud font partie des 22 noms recensés par l’encyclopédie en février 2025. Adrien Mattenet, pongiste olympique, sortit quant à lui des rangs du club local avant son transfert à l’INSEP.
Françoise d’Eaubonne, théoricienne de l’éco-féminisme, emprunta son nom de plume à la ville où sa famille s’établit après 1945 ; son essai fondateur Le féminisme ou la mort (1974) fit le lien entre domination patriarcale et crise environnementale. Enfin, durant l’été 1912, un vol de 180 minutes reliant Chanteloup-les-Vignes au parc de la Chesnaie constitua le record régional de l’époque pour un monoplan Deperdussin équipé du premier moteur rotatif Gnome Lambda ; le pilote Émile Dubon choisit Eaubonne comme point de posé en raison de ses prairies dégagées, événement qui attira 5 000 curieux selon la presse d’alors.
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